Les berges et les zones humides sont des éléments de première importance pour la santé de l’environnement. Elles servent de filtre naturel et permettent, en absorbant les eaux de pluie, de contrôler les niveaux d’eau, notamment en milieu urbain.
Malheureusement, plusieurs de nos lacs et de nos rivages montrent des signes de vieillesse prématurée, entre autres parce que les rives dénudées favorisent la croissance des algues, et qu’en l’absence d’une végétation qui crée de l’ombrage, l’eau se réchauffe et la concentration d’oxygène diminue, contribuant ainsi au problème des cyanobactéries.
De nombreuses espèces indigènes peuvent être plantées dans les zones riveraines. Ensemble, les vivaces, les arbres et les arbustes permettent par leurs racines et leurs tiges de lutter contre l’érosion de la berge. Parmi les vivaces indigènes les plus adéquates pour les berges, mentionnons : l’anémone du Canada (Anemone canadensis) , l’asclépiade incarnate (Asclepias incarnata) , la desmodie du Canada (Desmodium canadense) , les eupatoires maculées et perfoliées (upatorium maculatum, E. perfoliatum) , l’iris versicolor (Iris versicolor) , la menthe des champs (Mentha arvensis) et la verveine hastée (Verbena hastata) . Plusieurs graminées sont aussi très bien adaptées à ce milieu : la calamagrostide du Canada (Calamagrostis canadensis) , les laîches (Carex sp.) , les joncs (Juncus sp.) et les scirpes (Sirpus sp.) .
L’aménagement d’une berge demande une bonne préparation et un choix judicieux de plantes herbacées, d’arbustes et d’arbres. Parfois, il est nécessaire d’utiliser des techniques de génie végétal pour stabiliser des pentes très abruptes. N’hésitez pas à demander l’aide de professionnels. Plusieurs entreprises d’aménagement paysager offrent maintenant des conseils pour restaurer les berges.
Pour des détails concernant les pratiques et les espèces adéquates, consultez ces sites
Répertoire des végétaux recommandés pour la végétalisation des bandes riveraines du Québec.