Les plantes telles que le concombre, la citrouille, la courge, le melon, la pomme de terre, le haricot, le maïs, le poivron et la tomate sont particulièrement sensibles au gel. Lorsque l’arrivée des premiers gels nocturnes s’annonce à la fin de l’été ou à l’automne, on peut facilement s’armer en posant le soir, diverses protections sur les plants vulnérables. Par exemple, on peut se servir de vieux draps ou de couvre-lits, de paille, de boîtes de carton, de toiles géotextile, etc. Il est important de couvrir entièrement les plants puis d’ôter la protection le lendemain afin que les végétaux bénéficient de la chaleur accumulée durant le jour et que le sol puisse bien l’absorber.
On peut également contrer les effets du gel en adoptant quelques pratiques culturales. Par exemple, un sol trop meuble perd plus rapidement sa chaleur comparativement à un sol plus compact. De ce fait, il vaut mieux éviter de travailler la surface du sol lorsqu’un gel est annoncé. Aussi, une grande quantité de chaleur se perd par l’évaporation de l’eau d’un sol trop humide ou gorgé d’eau. À l’opposé, un sol excessivement sec perd rapidement sa chaleur au cours de la nuit. Dans ce cas, il est conseillé d’arroser légèrement un sol sec le soir.
Il est important aussi de tenir compte de la localisation du potager sur le terrain. S’il est situé dans le bas d’une pente ou dans une dépression, l’air froid, qui est plus pesant, s’accumule et stagne à ces endroits. Finalement, il est conseillé de s’informer de la date des premiers gels d’automne et des derniers gels printaniers dans notre région.