Le topinambour: une culture très ancienne

Le topinambour (Helianthus tuberosus) appartient à la famille des composées, la famille de la marguerite et du tournesol. Il pousse à l’état sauvage au Québec où il était cultivé il y a très longtemps par les Amérindiens, entre autres les Hurons et les Algonquins.

Cette plante est cultivée pour ses tubercules au goût sucré, ressemblant à ceux de l’artichaut et de la châtaigne d’eau, de la pomme de terre et du gingembre. À la fin de l’été et à l’automne, les plants produisent de grosses fleurs jaunes ressemblant aux rudbeckies. Les tiges et les hampes florales atteignent de 2 à 3 mètres de hauteur. Cette plante est toutefois très envahissante. Il est donc préférable de lui consacrer un coin à part au jardin, un peu à l’écart des autres végétaux, pour ne pas lui faire ni ombrage ni compétition pour l’espace.

Le topinambour est d’une culture facile et peu exigeante. Les tubercules sont plantés à l’automne avant que le sol ne soit gelé ou tôt au printemps, dans un sol qui se draine bien et amendé de compost . On enterre les tubercules à une profondeur d’environ 20 cm et distancés entre eux de un mètre. Les tubercules sont récoltés après un premier gel à l’automne. Ils se conservent bien au réfrigérateur durant plusieurs semaines. Par contre, ils sont fragiles à la déshydratation : il ne faut donc pas les laisser au soleil.

*À noter que le topinambour est parfois grignoté par les campagnols.