La lutte contre les mauvaises herbes

La lutte contre les mauvaises herbes

La prolifération des mauvaises herbes est certes un des principaux problèmes reliés au jardinage. En effet, la présence de ces plantes diminue le rendement des plantes cultivées. De plus, certaines espèces peuvent être porteuses de maladies pour les végétaux et servir de refuge aux insectes nuisibles (p. ex., séneçons, stellaires, capselles) . Heureusement, il existe quelques moyens écologiques pour contrer ces intrus au potager. En voici quelques-uns.

L’arrachage à la main ou à l’aide d’un outil – Cette technique demeure la plus pratiquée. Elle est efficace notamment contre les mauvaises herbes annuelles et bisannuelles, à la condition de les arracher avant qu’elles produisent leurs graines . Les annuelles produisent de nombreuses graines qui s’emmagasinent dans le sol et qui peuvent demeurer en dormance durant de nombreuses années et réapparaître constamment. Contre les vivaces à racines persistantes et pivotantes (le pissenlit, par exemple) , il importe d’arracher les racines autant que possible et de le faire régulièrement. Il est préférable de les arracher surtout par temps sec et ensoleillé.

sarclage, binage et enfouissement – Ces interventions sont recommandées pour les annuelles et les vivaces à racines stolonifères (bouton d’or, potentille) et superficielles. Biner, sarcler et enfouir les plantes nuisibles très profondément dans le sol (à au moins 15 cm de profondeur) a pour effet d’empêcher leurs racines de germer . De plus, une fois enfouies dans le sol, elles y apportent de la matière organique et des éléments fertilisants .

. Pose d’un paillis – Une autre façon très efficace et moins laborieuse consiste à poser un paillis dans le sol. Outre le paillis de plastique, on peut utiliser des paillis biodégradables et écologiques. Leur épaisseur doit être d’au moins 10 cm pour assurer des conditions de noirceur totale (les mauvaises herbes ont besoin de lumière pour germer et émerger du sol) . On peut utiliser des cartons ondulés ou du papier journal sur lesquels on dépose un paillis organique (p. ex., terreau, copeau, foin, gazon, paille, débris de végétaux ligneux, etc.) . Ce type de protection doit être renouvelé à chaque année, voire deux fois dans la saison dans le cas du papier journal. Les cartons sont idéaux autour des arbres fruitiers et entre les plants de framboisiers, par exemple.

* À noter : il existe certaines espèces dites «nuisibles», mais qui sont aussi bénéfiques parce qu’elles attirent des insectes utiles ou parce qu’elles sont décoratives ou comestibles, etc. Il est donc conseillé d’apprendre à les identifier.