Un jardin de fougères indigènes

À l’ombre ou au soleil, les pieds au sec ou barbotant, les fougères se plaisent dans une diversité de situations, ce qui rend leur utilisation facile en aménagement. Malgré les apparences, le jardin de fougères regorge de textures, de teintes et de parfums. La présence de ces plantes-feuilles permet d’apporter calme, fraîcheur et subtilité au jardin.

Une fois établies dans un environnement à leur mesure, les fougères jouissent d’une pérennité enviable et, contrairement à la croyance populaire, elles ne sont pas des plantes fragiles. La multitude d’habitats naturels dans lesquels elles évoluent laisse entrevoir les nombreux usages auxquels on peut les destiner. Une fougère des falaises conviendra parfaitement à l’aménagement d’un muret à l’ombre; une fougère de sable (en effet, il en existe!) pourra croître aux abords d’un sentier graveleux.

Pour concevoir un jardin de fougères indigènes, il convient de bien déterminer les conditions existantes au jardin. Une fois bien observées, les conditions d’ensoleillement, de sol, d’humidité et d’acidité du sol deviennent des guides pour la sélection des espèces appropriées. Voici un aperçu des possibilités.

La cystoptère fragile (Cystopteris fragilis) : malgré son nom, il s’agit d’une des espèces les plus rustiques . À cultiver jusqu’en zone 2.

La fougère à odeur de foin (Deensteadtia punctilobula) : à planter en sols sablonneux et bien drainés.

L’onoclée sensible (Onoclea sensibilis) : la fougère passe-partout de ceux qui veulent couvrir de grandes étendues.

La fougère de Noël (Polystichum acrostichoides) : on l’apprécie pour son feuillage persistant .