L’utilisation de compost ainsi que sa fabrication deviennent de plus en plus populaires auprès des jardiniers amateurs et, à chaque année, bon nombre de gens s’initient à la production de compost. Toutefois, les gens hésitent dans le choix des matériaux qui peuvent être ou non compostés.
En règle générale, presque toute matière organique (biodégradable) peut être compostée. Voici donc quelques choix de matières pouvant être incorporées au tas de compost.
On peut composter le contenu du sac d’aspirateur et du porte-poussière, en prenant soin toutefois d’éliminer les objets non biodégradables (objets en métal, en plastique, vitre, caoutchouc, etc.) . La cendre (refroidie) , les filtres à café usagés, les cheveux, les poils d’animaux, les plumes, la laine, les excréments d’animaux herbivores (ex : lapins, hamsters, souris) , les journaux, les essuie-tout’, les débris végétaux (mauvaises herbes, résidus de taille d’herbacées, résidus de coupe du gazon, feuilles mortes, sciure de bois, paille) et les déchets de table d’origine végétale (pas d’origine animale) peuvent être compostés. Il semble également que l’ortie (Urtica dioica) , la prêle des champs (Equisetum arvense) et la consoude (Symphytum officinale , plante retrouvée particulièrement autour de la ville de Québec sur les terrains vacants, les bords des routes, les jardins à l’abandon) accélèrent le processus du compostage.
Il faut par contre éviter de jeter dans le tas de compost les matériaux suivants : objets de plastiques, de métal, de polystyrène, déchets de cuisine d’origine animale. Bien que la chaleur dégagée lors du processus du compostage détruise les graines des mauvaises herbes et les microorganismes pathogènes des plantes (champignons, bactéries) , il est plus prudent d’éviter de composter des plants malades, car certains agents pathogènes peuvent résister et survivre au compostage et contaminer d’autres plantes par la suite. Il vaut mieux dans ce cas les brûler.
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