Le calibrachoa

Les jardinières d’où cascadent des tas de petites fleurs colorées, ça vous fait rêver? Alors adoptez le calibrachoa sans hésiter.

Les «Million Bells»

Pour identifier les calibrachoas lorsqu’ils sont arrivés sur le marché en 1992, plusieurs jardiniers ont simplement adopté le nom de la première série à fouler le sol canadien: les «Million Bells». Ceci explique pourquoi bien des jardiniers utilisent encore cette appellation. Les calibrachoas sont originaires d’Amérique du Sud, à l’instar de leurs proches parents, les pétunias. Ils en diffèrent par un port plus étalé et des fleurs plus petites. Cultivés en plate-bande, les calibrachoas forment habituellement un dôme aplati, plus large que haut. En panier ou en pot, la plupart d’entre eux en débordent joliment, s’ils ne retombent tout simplement pas en pluie autour du contenant.

Très nombreuses, les petites fleurs en trompette se déclinent dans presque toutes les couleurs imaginables, sauf le bleu, et plusieurs affichent deux ou trois teintes. Leur floraison commence en mai pour se terminer en octobre ou en novembre, ce qui en fait l’une des plantes les plus florifères sur le marché.

CULTURE
On cultive souvent les calibrachoas en bac ou en panier, seuls ou mélangés avec d’autres annuelles, mais aussi en pleine terre, dans un sol riche et bien drainé, notamment en bordure des plates-bandes et au sommet des murets. Une floraison maximale requiert un plein soleil puisque les plantes fleurissent plus modestement à la mi-ombre.

Ainsi, on suggère de mélanger du compost à leur terreau et un engrais tout usage à dégagement lent lors de la plantation. On peut aussi les fertiliser mensuellement pendant l’été, au moment de l’arrosage.

Les calibrachoas tolèrent bien la sécheresse. À preuve, ils se revitalisent même après avoir légèrement fané. Par contre, pour obtenir une floraison soutenue, mieux vaut bien les arroser dès que le terreau est sec au toucher. Ils résistent aussi bien aux canicules estivales qu’aux temps frais en début et fin de saison, contrairement aux pétunias. Et les plants sont rarement touchés par les insectes et les maladies. Éviter de mouiller le feuillage en l’arrosant réduit encore davantage le risque de maladie.

  • Contrairement aux pétunias, il n’est pas nécessaire d’éliminer les fleurs fanées des calibrachoas pour assurer une floraison abondante et durable.
  • Afin de remplir paniers et jardins l’année suivante, on rentre les boutures ou les plants de calibrachoa en hiver.
  • Les petites trompettes colorées, remplies de nectar, attirent colibris et papillons.
  • La plupart des calibrachoas offerts sur le marché étant stériles, on les multiplie surtout par bouturage.
  • Afin de distinguer un mini pétunia d’un calibrachoa, il suffit de toucher le feuillage: celui des pétunias est collant, tandis que celui des calibrachoas ne l’est pas.

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