La lecture des catalogues des grainetiers est un rituel hivernal que connaissent bien les jardiniers. Outre le plaisir que cette activité procure, faire des semis constitue un moyen économique de propager certaines plantes ornementales et potagères. Voici nos conseils pour les réussir.
Le bon terreau
Le terreau qu’on utilise pour faire les semis doit avant tout être léger, bien aéré, et il doit retenir adéquatement l’eau et les éléments nutritifs. De plus, il doit être stérilisé afin d’éviter la propagation de maladies fongiques. Il faut éviter d’utiliser de la terre provenant du jardin, qui est généralement trop lourde et parfois porteuse d’élément pathogènes. Il est préférable d’acheter un substrat spécialement conçu pour les semis, constitué principalement de tourbe de sphaigne et de perlite, comme le terreau pour empotage et semis Agro Mix de Fafard ou l’ultra terreau pour semis Pro-Mix de Premier. On peut aussi fabriquer son propre terreau en mélangeant une partie de tourbe de sphaigne, une partie de compost bien décomposé et une partie de perlite .
Le bon contenant
Une fois le terreau mélangé et humidifié, on doit ensuite le verser dans un contenant et égaliser minutieusement la surface en le pressant avec un morceau de bois plat. Plutôt que d’installer toutes les semences dans un même contenant, il est possible de les disposer dans un contenant composé de plusieurs petits compartiments, ce qui facilitera grandement la transplantation .
D’autre part, certains végétaux, tels que le ricin (Ricinus communis) et la capucine (Tropaeolum majus) , ne tolèrent pas d’être transplantées, il faut donc placer leurs graines dans des godets de tourbe biodégradables . Il est préférable de semer deux à trois graines par compartiment ou par godet, afin de s’assurer la formation d’au moins qu’au moins un plant se forme.
Contenant à plusieurs compartiments.
Il existe une foule de contenants pour tous les types de semis. Les contenants à multicellules facilitent la germination et la transplantation. C’est un bon choix.