Le choix du site propice à la bonne réussite des plantes acidophiles ne se limite pas au choix d’un emplacement où le sol est acide. Il faut aussi s’assurer que le site convient au niveau de l’environnement aérien.
Kalmia latifolia Carousel *L’endroit idéal est à l’est. Si cela est possible, un emplacement sous les pins ou sous les chênes rouges leur fera grand plaisir.
*Il faut éviter les endroits très ombragés pour la plupart de ces plantes (à l’exception des Clethra) , de même que les endroits venteux ou près des arbres à système racinaire agressif.
*Il faut éviter de planter près d’une surface blanche pouvant causer de la réflexion solaire, car cela pourrait provoquer le dessèchement des feuilles en hiver.
La plupart des cultivars de rhododendrons à grandes feuilles tolèrent le soleil sous le climat québécois, mais ils fleurissent sur une plus longue période à la mi-ombre. Les azalées, les Calluna, les Daphne, les Erica et les cultivars de rhododendrons à petites feuilles poussent mieux en plein soleil, mais tolèrent la mi-ombre. Quant aux Kalmia, ce sont des plantes de mi-ombre. Les Clethra poussent aussi bien à l’ombre qu’au soleil. Dans le cas des plantes à feuillage persistant, il est primordial que les plants soient protégés du soleil du midi en hiver, ce qui leur évite d’avoir le feuillage brûlé et de se déshydrater.
Le facteur important à retenir quant au choix du site demeure la gestion de l’eau. Il est assuré qu’une plante située en plein soleil demandera plus d’eau. De même, il faut s’assurer d’utiliser un paillis adéquat pour que le sol conserve une humidité plus constante.
Le facteur clé dans le succès ou l’échec avec les plantes acidophiles tourne souvent autour de l’humidité dans le sol. Ce facteur est en relation constante avec tous les autres aspects de la culture de ces plantes.
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