Il est temps d’épandre un amendement organique au pied des arbres et des arbustes fruitiers lorsque la neige est fondue et que le sol est dégelé. La présence d’un tel paillis offre plusieurs avantages : renouvellement régulier de l’humus du sol, amélioration de sa structure et apport d’éléments fertilisants . Renouvelée au printemps de chaque année, cette matière organique assure un bon départ de la végétation et évite les carences minérales.
D’abord, il faut éliminer l’ancien paillis laissé l’année précédente. Au besoin, il faut briser la couche de semelle qui s’est formée (mince couche de sol durcie à la surface par le martèlement de la pluie) .
Par ailleurs, les racines nourricières, fines et délicates, sont situées près de la surface du sol. Ce sont elles qui absorbent l’eau et les éléments minéraux, alors que les plus grosses racines, plus en profondeur, servent d’ancrage dans le sol. Pour ne pas abîmer les racines nourricières, il est conseillé de ne pas retourner le sol et de ne pas le biner excessivement.
Les matières organiques comme un fumier bien décomposé, un compost ou un terreau, mélangées avec un peu de foin ou de la paille sont idéales. On peut aussi y mélanger un peu de poudre d’os (riche en calcium) et de cendres de bois (riche en potassium) . Par contre, il faut éviter d’apporter aux fruitiers des amendements riches en azote (N), comme le fumier frais et le purin non fermenté, car ils favorisent le développement du feuillage au détriment des fleurs et des fruits, en plus d’entraîner l’apparition de maladies.