Doit-on travailler le sol ou pas ? En fait, ces deux options comportent des bénéfices et des inconvénients. Pour sa part, le labourage ameublit le sol. Cela est particulièrement bon pour les sols lourds et compacts (trop argileux, limoneux) en favorisant l’aération et le drainage de l’eau.
Quant au sarclage, il permet de détruire une bonne quantité de mauvaises herbes annuelles et superficielles. De plus, le travail du sol expose certains insectes nuisibles (ex : vers blancs, vers gris, larves de charançons) à leurs prédateurs (moufettes, oiseaux, musaraignes, etc.) et aux intempéries (gel, sécheresse) .
Sur les sols bien drainés et non compacts sur lesquels on ajoute à la surface une couche de matière organique (paillis, compost, fumier) , il peut être avantageux de ne pas les travailler.
Cela est bénéfique pour la faune et la flore du sol. Aussi, cela permet de garder une structure du sol stable en plus de conserver l’humidité du sol et une quantité d’humus. De plus, lorsqu’on ne travaille pas un sol, on ne ramène pas à la surface les graines de mauvaises herbes enfouies dans les profondeurs.
Alors doit-on travailler le sol ou non ? Cela dépend du type de sol. L’important est de ne pas le travailler excessivement, ni trop fréquemment.