Le printemps est une excellente période pour planter les rosiers, d’abord parce que le choix est meilleur et, aussi, parce que les racines n’ont pas encore eu le temps de «s’enrouler» dans le pot, ce qui nuit à la reprise. Les rosiers achetés à racines nues dans des emballages en cartons doivent être plantés le plus rapidement possible, soit dès que la terre peut être travaillée. Trop souvent, la chaleur ambiante dans les points de vente assèche trop souvent les plants. Vous devez être vigilant et choisir un plant bien vivant aux tiges vertes et aux bourgeons vigoureux, mais qui de préférence n’ont pas encore commencé à débourrer ou alors très peu. Avant de mettre en terre ces rosiers, sortez-les de leur emballage et immergez-les dans un seau d’eau pendant 24 à 48 heures.
Les rosiers en pot peuvent être plantés toute la saison puisque normalement, vous ne devriez pas déranger les racines en le faisant. À cause du climat québécois, les rosiers greffés ont avantage à être plantés profondément, soit en plaçant le point de la greffe entre 5 à 10 cm sous le niveau de la plate-bande. La plate-bande devrait être surélevée d’environ 15 cm pour permettre un excellent drainage. Aussi, parce que les rosiers produisent des racines profondes, on doit travailler la terre sur 60 cm de profondeur. Pour satisfaire leur appétit, on ajoute une bonne dose de compost ou de fumier vieilli dans la fosse de plantation et l’on peut également saupoudrer généreusement les racines de mycorhizes. Assurez-vous de bien tasser la terre autour des racines et arroser copieusement pour mouiller la terre en profondeur. Puis, mettez une couche de 5 à 7 cm de paillis autour du plant. Les rosiers établis ont besoin d’eau qu’en période de canicule. N’arrosez donc pas inutilement, vous vous éviterez beaucoup de problèmes de maladies fongiques.