Zones de rusticité

Zones de rusticité

Le chiffre correspondant à la rusticité d’une plante indique sa résistance aux rigueurs de l’hiver. Agriculture Canada a classifié le territoire canadien en dix zones notées de 0 à 9, les chiffres les plus élevés correspondant aux endroits où les hivers sont plus doux (plus chauds) . De plus, chaque zone est subdivisée en deux classes, soit a et b, selon qu’elle est légèrement plus froide (a) ou plus chaude (b) . Les zones sont délimitées en fonction de plusieurs facteurs qui influencent la rudesse de l’hiver tels que la température hivernale minimale, la vitesse des vents dominants, l’humidité, la période sans gel et les précipitations. En se référant à une carte climatique où sont illustrées les zones de rusticité ou à une liste où sont répertoriées les villes (selon leur zone de rusticité) , on peut savoir si une plante est apte à survivre durant l’hiver, dans une région donnée. Cette classification nous aide donc à choisir les meilleures plantes vivaces, arbres et arbustes pouvant être cultivés chez-soi.

Si on habite une zone de rusticité dont le chiffre est plus bas (mais près de la limite) que la rusticité d’une plante désirée, il est possible de cultiver quand même cette dernière en prenant certaines précautions au cours de la saison froide (ex : protéger la base du plant par un paillis de paille, poser un cône, une clôture, cultiver en serre, etc.) .

On peut également cultiver une plante en pot puis la rentrer à l’automne. Pour certaines vivaces, il est possible de les cultiver comme des annuelles puis de les bouturer à l’automne ou récupérer leurs graines pour les semer.

Quant aux bulbes dont la rusticité ne permet pas de survivre dans une zone plus froide, on peut quand même les faire croître, à la condition de les déterrer à l’automne et de les conserver à l’intérieur durant l’hiver.