Compostage des résidus du potager

Compostage des résidus du potager

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L’automne est la période idéale pour enrichir le tas de compost et, de ce fait, recycler une partie des végétaux dont on a pris soin tout au long de la saison. En effet, la fin des récoltes laisse des résidus riches en azote («matériaux verts») et en carbone («matériaux bruns») qui facilitent le compostage .

Pour obtenir un compost de qualité, on doit alterner les matériaux verts, les matériaux bruns et la terre en autant de couches successives. Les résidus laissés après la récolte du potager sont en grande partie des matériaux verts, riches en azote (élément indispensable pour le compostage) , alors que les brindilles et les branches d’arbres et d’arbustes, les paillis de copeaux de bois ou de paille et les feuilles mortes sont d’excellents matériaux bruns. Ces derniers fournissent du carbone tout en améliorant la structure du tas de compost et en retenant les éléments nutritifs. Même lorsqu’elles sont très nombreuses, il est conseillé de conserver les feuilles mortes dans des sacs à proximité du tas de compost, puis de les incorporer au fur et à mesure que les matériaux se décomposent.

Quant aux mauvaises herbes, leurs feuilles et leurs tiges peuvent être compostées. Toutefois, si elles portent des graines ou des rhizomes, on doit prendre la précaution de les faire tremper dans un récipient d’eau, pendant une ou deux semaines avant de les incorporer au tas de compost, sans crainte qu’elles prolifèrent. Aussi, on peut faire dépérir les rhizomes en les exposant quelques jours au soleil (on s’assure qu’ils sont bien desséchés avant de les composter) .

Finalement, on déconseille de composter les résidus de rhubarbe, car cette plante renferme des composés insecticides qui peuvent nuire aux micro-organismes et à la faune utiles pour activer le compostage . On évite bien sûr de composter des plants malades ou infestés d’insectes ou traités avec des pesticides chimiques.